Harmoniser ses Chakras pour un Équilibre Physique et Psychique parfaits

Les chakras sont des centres énergétiques de notre corps. Pour vous aider à en avoir une représentation mentale, imaginez de petits tourbillons grâce auxquels les énergies voyagent dans notre corps et entre notre corps et l’environnement extérieur.

Le mot Chakra nous vient de l’Inde ancienne et signifie, en sanskrit, objets de forme circulaire et, par extension, disque en métal symbole du pouvoir d’un râja “celui qui fait tourner la roue de la destinée des hommes”. Selon la médecine ayurvédique, vieille de cinq mille ans, il y aurait 88 000 chakras dans notre corps, dont 7 principaux situés le long de la colonne vertébrale. Chaque chakra primordial serait relié à une glande endocrine qui sécrètent des hormones indispensables à l’organisme.

Il existe de plus en plus de centres de méditation, d’institut de massages et de médecines parallèles qui proposent d’équilibrer nos énergies, d’ouvrir ou d’harmoniser nos chakras. Pourquoi ? Parce que le stress, de vives émotions, une mauvaise hygiène de vie fermeraient les chakras empêchant l’énergie de circuler correctement. Ce déséquilibre risquerait de nous rendre plus vulnérable aux troubles physiques et psychiques. Harmoniser les chakras seraient la clé menant au bien-être. Si vous voulez savoir comment harmoniser vos chakras pour vous sentir bien, suivez le guide…

Harmoniser ses chakras pour retrouver l’équilibre physique et psychique

Comme les chakras sont reliés les uns aux autres, permettant ainsi à l’énergie de circuler dans notre corps, ils doivent être harmonisés. Donc, si certains sont bloqués ou fermés, il serait nécessaire de les ouvrir avant de les aligner les uns avec les autres.

Un chakra s’ouvre ou se ferme en fonction de nos émotions. Nous interagissons inconsciemment avec eux. Si nous sommes dans un environnement sain, apaisant nous allons nous sentir épanoui et en sécurité, on dit que nos chakras vibrent. Au contraire face à une situation stressante, nos chakras s’adaptent œuvrant pour nous protéger.

Dans un premier temps, il faudra identifier celui ou ceux qui sont perturbés. Puis, il sera nécessaire de les purifier et enfin les activer.

Qui peut harmoniser les chakras ?

Le médecin généraliste reste votre premier interlocuteur en cas de symptômes physiques ou psychiques. Les magnétiseurs dont c’est la spécialité, mais aussi des ostéopathes, sophrologues et kinésithérapeutes, s’ils sont énergéticiens, rééquilibrent les énergies, débloquent les chakras. On peut entretenir soi même ses chakras grâce à la méditation, le yoga, le qi gong.

Pour aligner ses chakras, il est nécessaire de les connaître, de savoir où ils se situent et leur rôle dans notre vie. Ce qui vous aidera sans doute à mieux comprendre comment vos émotions influent sur votre corps.

La force des 7 chakras primordiaux et effets du déséquilibre

1. Muladhara : Chakra Racine

Corps : entre l’anus et les parties génitales, relié au coccyx et aux glandes reproductrices

Couleur : rouge

Message : j’ai

Elément : la terre

Pierres : l’onyx et la cornaline

Le chakra racine, centre énergétique de la force vitale, nous raccroche à la vie. Il incarne la stabilité, la confiance en soi, le courage, l’instinct de survie.

Lorsqu’il est équilibré, il nous donne l’énergie d’entreprendre et de mener des projets à bien en relevant des défis. Il caractérise une bonne hygiène de vie, un lien fort avec nos proches, la sécurité.

Quand il est déséquilibré, il peut engendrer physiquement des problèmes circulatoires, des troubles digestifs, des sciatiques, de l’anémie. Au niveau psychique, il peut être source d’un manque d’assurance, d’égoïsme, d’agressivité, d’anxiété, de phobies, de cupidité, de dépression.

Pour activer le chakra racine, ayez à l’esprit une image de quelque chose qui vous fait plaisir, qui vous rassure, ce peut être un lieu ou encore un objet.

2. Svadhisthana : Chakra Sacré

Corps : au dessus des organes génitaux, relié au glandes surrénales

Couleur : orange

Message : je sens

Elément : l’eau

Pierres : la cornaline, la pierre de soleil, l’ambre et la calcite orange

Le chakra sacré est le siège de l’énergie sexuelle, de la vitalité et de la créativité. Il est le symbole de la création de toute chose. Il incarne les relations familiales, l’amour maternelle et renferme les émotions liées à la petite enfance. Tous ces éléments nourrissent l’inconscient.

Quand ce chakra est équilibré, vous débordez d’idées que vous concrétisez, sur tous les plans. Il épanouie votre vie sexuelle.

Si ce chakra se ferme, ou est trop actif, vous pouvez perdre confiance en vous et tendre vers la jalousie, la frustration. Votre libido peut s’éteindre ou s’enflammer. Votre inspiration risque de décroître et vos projets de rester en suspens. Au plan physique, cela peut engendrer des affections génitales, rénales et urinaires.

L’activation du chakra sacré peut se faire en pensant à un moment rassurant et agréable de votre enfance.

3. Manipura : Chakra Solaire ou du plexus solaire

Corps : entre le nombril et le sternum relié au pancréas

Couleur : jaune

Message : je peux

Elément : le feu

Pierres : la citrine, le jade jaune

Ce chakra figure le lien entre la vie familiale et la vie sociale. Il est le centre de la puissance et des émotions. Il mène à l’affirmation de soi, à l’équilibre en acceptant les changements.

Harmonisé, ce chakra permet le contrôle de soi, de sa vie.

En déséquilibre, on peut constater une baisse de l’estime de soi et un sentiment d’infériorité qui amène à critiquer, à vouloir dominer. Les adolescents sont souvent concernés par cette dysharmonie. En effet, c’est l’âge du passage de la sphère familiale au monde social, de la séparation obligée d’avec l’enfance.

Physiquement, des troubles de la digestion, des problèmes de diabète et d’obésité peuvent se manifester.

Pour activer le chakra Solaire, remémorez-vous quelque chose que vous avez accompli avec succès, sciemment, et qui vous a apporté une grande satisfaction.

4. Anahata : Chakra du Cœur

Corps : au centre de la poitrine, légèrement à gauche du coeur, relié au thymus

Couleur : vert

Message : j’aime

Elément : l’air

Pierres : l’émeraude et l’aventurine verte

Le chakra du cœur est le centre de l’amour de soi et des autres. Il caractérise l’harmonie, il permet d’aimer universellement et inconditionnellement en faisant preuve de compassion, de pardon et de tolérance. Il mène à la paix intérieure en acceptant autrui, non membre du cercle familial, dans son entièreté et donc de pardonner. Il fait le lien entre les chakras terrestres et les chakras spirituels.

Si ce chakra est en déséquilibre, physiquement, vous risquez d’avoir des troubles cardiaques, respiratoires, des douleurs dorsales, de la tension. Émotionnellement, vous pourriez ressentir de l’amertume, de l’indifférence, un manque de compassion et des difficultés de connexions aux autres.

Vous pouvez activer le chakra du cœur en pensant à une personne extérieure à la sphère familiale qui vous a procuré une belle émotion.

5.  Vishuddha : Chakra de la gorge

Corps : au niveau de la gorge, relié à la thyroïde

Couleur : bleu clair

Message : je dis

Elément : l’ether

Pierres : la turquoise, l’aigue-marine

Chakra de la communication, de l’expressivité, du langage et de l’écoute, il permet, bien harmonisé, de verbaliser clairement, de porter conseil, d’échanger sereinement.

Les troubles physiques, liés au déséquilibre de ce chakra, peuvent être des maux de dents, de gorge, des problèmes auditifs et digestifs. Psychiquement, la communication serait mise à mal, caractérisée par de la timidité ou du commérage, des non-dits et une angoisse à parler de ses émotions.

Pour ouvrir le chakra de la gorge, vous choisirez un son que vous imaginerez émerger d’entre vos épaules.

6. Ajna : Chakra du troisième oeil ou du front

Corps : au centre du front, au dessus des sourcils, lié à l’hypophyse

Couleur : bleu indigo

Message : je vois

Elément : le mental

Pierres : le saphir, l’azurite

Qualifié de 6ème sens, ce chakra est le siège de l’intuition et de la communication avec l’au-delà. Mais aussi trône de l’intellect et de la sagesse, il favorise une vision clairvoyante d’ensemble.

S’il est déséquilibré, il peut amener à un défaut de concentration et de mémorisation. Il peut apporter cauchemars et pensées négatives, voire hallucinations. Physiquement, les risques sont des céphalées, des troubles oculaires et nerveux.

Pour aider à ouvrir ce chakra, vous pouvez laisser défiler des images en pensée, en choisir une qui vous interpelle et vous concentrer sur elle.

7. Sahasrara : Chakra de la couronne

Corps : au sommet de la tête, lié à l’épiphyse

Couleur : violet

Message : je suis

Elément : le cosmos

Pierres : l’améthyste, le cristal de Roche, le quartz laiteux

Ce chakra combine les 6 vertus énergétiques des autres chakras. Il est la spiritualité, la conscience de l’âme, la sagesse. Il permet la connexion à l’univers pour se réaliser en tant qu’être, en se débarrassant des vicissitudes matérielles, affectives, sociales et familiales pour se réaliser. On oublie les douleurs terrestres pour être.

Un déséquilibre du chakra coronal peut entraîner maux de têtes, pathologies chroniques, baisse des défenses immunitaires. Psychiquement, il peut provoquer déprime, scepticisme, attachement aux biens matériels, fuite des réalités et défaut de prise de décision.

Un exercice que vous pouvez faire pour ouvrir ce chakra est de vous mettre en perspective avec un élément qui vous appartient et que vous considérez comme unique.Maintenant que vous connaissez tout des 7 chakras principaux, interrogez-vous sur votre état de bien-être et voyez s’ il ne serait pas temps d’être en harmonie avec vous-même. N’hésitez pas à me contacter pour en parler.

Ulcère variqueux : prévenir et traiter

L’ulcère variqueux se caractérise par une plaie au niveau inférieur de la jambe. Souvent située près de la malléole donc vers la cheville, cette plaie est difficile à soigner et les risques de récidive sont importants. C’est au stade le plus avancé de l’insuffisance veineuse chronique secondaire que l’ulcère variqueux apparaît. Il touche surtout les femmes de plus de 50 ans. Pas forcément douloureux au départ, il peut le devenir au cours du temps, notamment en cas de surinfection. L’ulcère variqueux est chronique puisqu’il met entre 1 mois et plusieurs années à guérir et les risques de récidives sont importants. Les conséquences physiques de l’ulcère ont un impact indéniable sur la santé psychique du malade. Vous allez comprendre pourquoi grâce à cet article. Nous verrons tout d’abord ce qu’est l’ulcère variqueux, puis nous découvrirons que l’on peut prévenir son apparition et enfin nous ferons le tour des traitements possibles.

Qu’est-ce que l’ulcère variqueux

Les causes et les conséquences physiques d’une insuffisance veineuse

Le sang dans notre corps circule dans deux sens. Il part du cœur, chargé en oxygène et nutriments, transporté par les artères vers l’ensemble de nos tissus et nos organes. Ensuite, il revient vers le cœur, chargé de déchets et de gaz carbonique, transporté par les veines. Les veines n’ont pas de fibres musculaires qui aident à propulser le sang contrairement aux artères. C’est à l’aide de la pression sur la plante des pieds et de la contraction des muscles des jambes que le sang remonte vers le cœur. Des valvules qui fonctionnent comme des clapets empêchent que le sang ne retourne vers les artères. Lorsque les valvules ne jouent pas correctement leur rôle, le sang veineux remonte mal vers le cœur, on parle alors d’insuffisance veineuse.

Cette mauvaise circulation sanguine a plusieurs causes :

  • le surpoids
  • la grossesse
  • la constipation chronique
  • la sédentarité
  • la position debout prolongée
  • les pieds plats
  • l’âge
  • l’hérédité
  • la chaleur : bain chaud fréquent, chauffage au sol
  • fractures ou traumatisme des membres inférieurs
  • le rôle des hormones sexuelles (vasodilatation)
  • la contraception orale
  • l’hormonothérapie de substitution (ménopause)
  • les vêtements trop serrés
  • les talons hauts
  • la pratique de certains sports (tennis, basket, escrime, ski alpin)
  • le soulèvement répété d’objets lourds

La pression sanguine peut entraîner des varices, la sensation de jambes lourdes, la froideur dans les mains et les pieds, des crampes mais aussi des troubles plus sérieux comme la phlébite ou thrombose veineuse, un eczéma variqueux, un oedème et, ce qui nous intéresse ici, un ulcère variqueux.

En stagnant, du liquide fuit des veines et abîme la peau autour. Un oedème se forme et suite à un eczéma variqueux ou un choc ou encore une égratignure, une écorchure, un ulcère se forme. Il prend la forme d’une plaie suintante. Comme le temps de cicatrisation est long, la plaie peut se surinfecter et creuser profondément dans la peau, voire jusqu’à l’os.

L’impact psychique des conséquences physiques

Le patient doit admettre que la guérison sera longue. Il doit accepter de vivre avec les nombreuses restrictions qui lui sont imposées et qui vont engendrer des changements dans sa vie quotidienne comme ne plus pouvoir rester debout ou assis de manière prolongée dans les transports, au restaurant, au travail, dans ses loisirs. Les gènes, les inconforts, la douleur sont autant de facteurs qui limitent les interactions sociales et qui isolent. Ils peuvent parfois être une source d’anxiété et mener à la dépression. Les conséquences physiques impactent de manière significative l’humeur et le moral. Même si l’ulcère n’est pas visible, le bas de contention ou le pansement peuvent l’être. Ils sont parfois souillés et dégagent de mauvaises odeurs. Le patient peut éprouver de la colère. Son humeur et son moral auront une répercussion sur son entourage qui peut ressentir un épuisement émotionnel, un défaut d’empathie et mener à l’isolement. Une baisse de la qualité de vie, surtout si la douleur entraîne une perte de mobilité, peut mener à l’anxiété et la dépression.

Prévenir l’insuffisance veineuse

A cause des conséquences désastreuses de l’ulcère, tant au plan physique que moral, il est important de prévenir l’insuffisance veineuse. Une bonne hygiène de vie participe à une circulation sanguine optimale. Ainsi, l’activité physique en stimulant les muscles des jambes et la plante des pieds, favorise la remontée du sang vers le cœur. Privilégiez les sports sollicitant le mollet comme la marche, la danse, le vélo. Soignez votre alimentation. Elle doit être saine et équilibrée pour éviter le surpoids et apporter à votre corps les nutriments dont il a besoin.

Si vous avez déjà une mauvaise circulation sanguine, vous pouvez dormir les jambes légèrement surélevées. Vous devez éviter les sources de chaleur : les bains chauds, le sauna, l’exposition prolongée au soleil, le chauffage par le sol. Le tabac et les vêtements serrés sont aussi à proscrire. Prendre l’avion peut être un facteur aggravant.

Il est important de consulter un médecin en cas de doute d’insuffisance veineuse. Il fera le diagnostic nécessaire aux traitements à mettre en œuvre.

Les traitements contre l’ulcère variqueux

Le diagnostic

C’est bien sûr le médecin qui détermine le diagnostic, vous orientera vers un phlébologue ou un angiologue. Voici les examens qui peuvent être réalisés :

  • Un bilan sanguin, utile pour rechercher des problèmes vasculaires.
  • Un électrocardiogramme pour chercher si une insuffisance cardiaque est à l’origine d’œdèmes des membres inférieurs.
  • Des tests épicutanés pour évaluer la sensibilisation à un allergène, surtout en cas d’eczéma ou d’intolérance à un produit ou à un pansement.
  • Une échographie doppler veineuse pour repérer les veines défectueuses et confirmer ou infirmer l’atteinte veineuse.
  • La pression transcutanée en oxygène afin de déterminer les chances de guérison de l’ulcère.
  • Une biopsie cutanée pour affiner le diagnostic et exclure une éventuelle tumeur ou vasculite.

Traitements chirurgicaux

Il existe deux techniques chirurgicales pour condamner la veine responsable de l’ulcère veineux. La première est la technique du stripping. Elle consiste à retirer une veine superficielle dilatée ou porteuse d’une insuffisance veineuse. Cette méthode est assez invasive et se déroule sous anesthésie générale. Le second type de chirurgie consiste à brûler la veine au laser. Moins invasive, elle se pratique sous anesthésie locale.

Traitements locaux et médicamenteux

Un traitement local est prodigué par une infirmière, ou par soi-même en fonction de l’évolution de l’ulcère. La plaie est nettoyée plusieurs fois par semaine au savon et à l’eau ou à la bétadine ou autre antiseptique en cas d’infection. Un nettoyage en profondeur en retirant les débris fibreux, ou détersion, peut s’avérer nécessaire.

Les soins sont complétés par la pose d’un pansement adapté, par exemple :

  • pansements gras si la plaie est sèche,
  • pansements absorbants (hydrocellulaires, alginates) en cas d’exsudation,
  • pansements hémostatiques (alginates) en cas d’écoulement de sang,
  • pansements à l’argent en cas de surinfection.

Le patient doit ensuite porter des bas de contention pendant plusieurs mois. Les statistiques montrent que plus de 95% des patients portant une contention élastique guérissent. Mais, le bandage doit être bien adapté et correctement posé et pour être efficace. Il est conseillé de faire appel à un professionnel.

Une autre forme de traitement est le système TPN (Thérapie par pression négative). C’est un système d’aspiration et de détersion pour améliorer la circulation grâce à une « régénération tissulaire ». Cette thérapie doit être pratiquée par un professionnel de la santé.

Les médicaments prescrits par un médecin agissent sur tout le système vasculaire, mais ne dispense pas des traitements locaux.

Traitement alternatif

Pour améliorer votre circulation sanguine, pour aider votre corps et votre esprit à accepter et combattre cette situation difficile et/ou pour soulager votre douleur, vous pouvez aussi faire appel à la médecine alternative. Le magnétiseur accompagne les personnes souffrant de mauvaise circulation sanguine en rééquilibrant l’ énergie du corps. Il soulage la douleur causée par la plaie en présentiel, ou à distance à l’aide d’une photo. Il aide à lutter contre l’anxiété et l’état dépressif. En un mot, il peut améliorer votre qualité de vie lorsque vous traversez cette épreuve.

Pour conclure, l’ulcère variqueux, cause d’un déficit veineux, a des conséquences physiques et psychiques qui nuisent considérablement à la qualité de vie. Prenez soin de vous et n’hésitez pas à lire 6 conseils pour rester en bonne santé.

Soulager les brûlures : Soins Naturels et Coupeur de Feu

Une brûlure est par définition une « lésion de la peau ou des muqueuses provoquée par leur exposition à une chaleur intense ou le contact avec un agent physique ou chimique ». Elle peut donc être interne ou externe. La plupart des brûlures sont occasionnées lors d’accidents domestiques, du travail ou au cours des loisirs… La radiothérapie peut aussi engendrer une sensation de brûlure.

La souffrance, physique et psychique, dépend donc de la gravité de la brûlure et de la capacité de chacun à la gérer. À la lecture de cet article, vous apprendrez quels sont les critères permettant d’évaluer la gravité des brûlures et donc de leur prise en charge, et vous découvrirez que les symptômes peuvent être soulagés à l’aide de soins naturels et/ou d’un coupeur de feu.

Evaluer la gravité des brûlures

La gravité de la brûlure dépend de plusieurs critères qui sont à considérer dans leur ensemble.

La taille

Plus la taille de la brûlure est conséquente, plus les répercussions sur l’organisme sont importantes. En effet, la brûlure peut engendrer une douleur, un œdème, une déshydratation, une hyperthermie, des vomissements et des maux de têtes. Chacun de ces symptômes en fonction de leur intensité peut conduire à alerter le médecin. Il en va de même lorsque la brûlure dépasse 10 % de la surface du corps. Pour estimer cette surface, on prend comme étalon la main, doigts joints, qui représente 1 % de la surface corporelle.

La profondeur

On parle ici de degrés de brûlure. Il arrive fréquemment qu’une même brûlure ait plusieurs degrés.

  • Brûlure au premier degré : La peau est rouge, douloureuse, sèche et gonflée. C’est la surface de l’épiderme qui est touchée, comme en cas de coup de soleil. Ce type de brûlure guérit spontanément en quelques jours.
  • Brûlure superficielle au second degré : On constate les mêmes symptômes que pour la brûlure au premier degré mais avec la présence de phlyctènes, ou cloques. La couche profonde de l’épiderme est brûlée donc la guérison prendra d’une dizaine de jours à 3 semaines.
  • Brûlure profonde au second degré : Les cloques ont éclaté et le derme est blanc car les vaisseaux sanguins sont détruits et le sang ne circule plus. La douleur est faible ce qui prouve que les nerfs sont brûlés. Cette brûlure nécessite de contacter un médecin au plus vite.
  • Brûlure au troisième degré : La peau nécrosée, d’apparence cartonnée, est dure. Elle peut être blanche ou brune. La douleur est intense à la périphérie et faible au niveau même de la brûlure. Les vaisseaux sanguins et les terminaisons nerveuses sont détruits. La brûlure profonde peut toucher les muscles et entraîner des infections. Il faut contacter les urgences immédiatement

La localisation

La gravité dépend aussi de l’endroit où le corps a été brûlé. Ainsi sur le cou, le visage, la tête et donc les cheveux, il y aura un impact esthétique. Sur les organes génitaux, le risque d’infection lié à des problèmes pour uriner est à considérer. Les brûlures peuvent porter atteinte à la respiration, à l’alimentation ou entraîner un déficit fonctionnel en touchant les articulations, comme la main où la peau est très fine.

Les circonstances

S’agit-il de brûlures chimiques, électriques ? De brûlures internes, externes ? Combien de temps a duré l’exposition ? Qui est brûlé : un enfant, une personne âgée ? Ces questions permettent d’évaluer la gravité de la brûlure.

Soulager les symptômes de la brûlure

Immédiatement après une brûlure externe

Le premier geste est d’appliquer la méthode du Cooling. La technique consiste à faire couler un filet d’eau durant 5 à 15 minutes à une température comprise entre 10°C et 20°C au-dessus de la plaie. Ainsi l’eau, en ruisselant sur la brûlure, permet de limiter sa progression et a un effet antalgique. Il ne faut pas appliquer de glace ni de corps gras.

Si la brûlure semble grave, quelques gestes peuvent être utiles : appeler le samu ou le médecin, enlever les vêtements s’ils sont en coton, laisser les vêtements synthétiques qui ont fondu sur la peau,  couvrir la blessure avec un linge propre, couvrir la personne pour éviter un choc thermique, l’allonger si besoin.

Immédiatement après une brûlure interne

Due à l’ingestion de substances dangereuses, les brûlures internes représentent 30 % des accidents domestiques. Il faut immédiatement prévenir le SAMU. Il ne faut ni vomir ni boire, même du lait !

Les soins naturels après une brûlure ou en cours de radiothérapie

Des traitements naturels contre la douleur et/ou pour favoriser la cicatrisation existent et aident aussi bien pour les brûlures au sens strict du terme que pour les radiodermites. La radiothérapie, pour lutter contre le cancer, provoque une sensation de brûlure notamment au contact des vêtements. La radiodermite ressemble à un coup de soleil car elle provoque les mêmes symptômes mais est en réalité une inflammation de la peau. À cause des rayons ionisants, elle est rouge, gonflée, sèche, elle peut peler et elle est très sensible à la douleur. Les symptômes cessent généralement une quinzaine de jours après la dernière séance.

Pour participer à la cicatrisation et à l’hydratation de la peau en cas de radiodermite, de brûlures au premier degré et superficielles au second degré, il existe un certain nombre de soins naturels en application locale. C’est le cas de l’huile essentielle de lavande aspic, de l’aloe vera, des crèmes émollientes non grasses, des huiles essentielles radioprotectrices pures. Pour lutter contre la douleur, le macérat de millepertuis est efficace. L’oligothérapie en coupeur de feu agit aussi bien sur les brûlures externes de premier et second degré que sur la radiodermite. Il soulage la douleur mais pas les symptômes tels que rougeurs, œdèmes, cloques…

Pratique non reconnue par la médecine, sa renommée s’appuie sur les nombreux témoignages positifs que l’on peut lire, notamment dans l’article de Paris Match publié le 22 janvier 2020. Les témoins sont aussi bien des patients que des professionnels de la santé qui soit pratiquent en parallèle de leur métier le coupe feu, soit constatent les effets de cette technique. Le barreur de feu intervient immédiatement après la brûlure pour stopper la douleur et sa propagation mais aussi lorsque la douleur persiste après les traitements. Il ne faut pas hésiter à demander l’avis de son médecin, qui même s’il ne le propose pas, ne sera certainement pas contre car cette méthode est largement éprouvée. Ainsi, une étude menée en octobre 2017 au centre Lucien Neuwirth à Saint-Priest-en-Jarez (Auvergne-Rhône-Alpes) dévoile que sur 500 patients suivis pour un cancer du sein ou de la prostate, 50 % d’entre eux ont consulté un coupeur de feu pendant la radiothérapie. On peut donc légitimement penser que ce pourcentage s’applique sur l’ensemble du territoire et à l’ensemble des patients en radiothérapie.

Les brûlures graves sont douloureuses et impactent à jamais la vie d’après… Malheureusement, certaines brûlures sont inévitables…alors que d’autres, en faisant preuve de prudence, le sont. Alors un seul mot d’ordre : ne pas jouer avec le feu !

 

Comment Méditer : 5 conseils pour débuter

Vous êtes convaincu par les bienfaits de la méditation ? Alors, il est maintenant temps de commencer. Mais pas n’importe comment car bien méditer comporte quelques règles incontournables. La première séance de méditation est souvent un moment délicat, les pensées envahissent l’esprit et la frustration s’installe, mais à tort. Ce n’est que le début de l’entraînement pour le cerveau, c’est une nouveauté pour lui. Et comme pour tout commencement, un temps d’adaptation est nécessaire pour prendre du plaisir et arriver à ses fins. Rappelez-vous votre première séance de sport, ou votre première journée seul(e) avec bébé… au début, on souffre un peu et puis après on est heureux ! Il faut être patient et ne pas se juger. Avec le temps, vous pourrez méditer n’importe quand et n’importe où, mais en attendant cette perspective, voici 5 conseils pour débuter en méditation.

1. Choisir le bon moment pour méditer

Il vous appartient de trouver le moment le plus favorable à votre méditation. Ce peut-être le matin, pour affronter la journée plus sereinement, ou le soir avant de vous coucher. Cette deuxième option favorisera votre sommeil en vous aidant à chasser le stress de la journée. Mais, peut-être que d’autres moments sont plus propices à la médiation pour vous, en fonction de votre emploi du temps. Ce moment vous est consacré alors choisissez le bien. Au début, tout au moins, vous allez dédier un instant à votre médiation et le mieux est de ritualiser cet instant. Pour vous aider, faites-le à la suite d’une activité déjà ritualisée, comme avant la douche, après avoir sorti le chien, après la pause café du matin au travail… Pourquoi fixer un horaire ? Pour vous préparer mentalement à entraîner votre cerveau et pour ne pas risquer de repousser indéfiniment le moment. Lorsque vous aurez commencé, vous ressentirez un tel bien-être que vous pratiquerez sans doute plus souvent !

2. Se relaxer pour débuter la méditation

Se relaxer n’est pas méditer, mais c’est le point de départ, un préalable indispensable. Pour vous détendre, voici quelques pré-requis:

  • Le calme : choisissez un endroit loin de l’agitation, dans lequel vous vous sentez bien, car votre concentration risque d’être détournée par des conversations, des bruits que vous allez inconsciemment vouloir déchiffrer. Vous pouvez mettre une musique apaisante, sans parole ou encore un enregistrement de sons comme le bruit de la pluie, des vagues ou des oiseaux.
  • Le confort : mettez-vous à l’aise, adoptez une position confortable mais tout en gardant le dos bien droit, votre colonne verticale ne doit pas être courbée. Ainsi, allongé(e), en position du lotus ou de demi-lotus, assis(e) sur une chaise avec les deux pieds bien au sol ou encore debout sont des positions appropriées pour la méditation.

Lorsque tous ces éléments sont réunis, détendez-vous, relâchez-vous et puis immobilisez-vous. Votre corps doit rester statique tout au long de la méditation.

3. Fixer son attention

Pour commencer votre méditation, vous allez fixer votre attention. Vous pouvez garder les yeux ouverts ou mis clos et fixer un point devant vous ou un objet. Si vous fermez les yeux, concentrez-vous sur une image mentale. Vous pouvez aussi faire un balayage mental de votre corps, de ses points d’appui, en partant des pieds et en remontant vers la tête. Un autre moyen de fixer son attention est de répéter un mantra en boucle. Vous pouvez aussi, et c’est peut-être la manière la plus simple pour débuter, vous concentrer sur votre respiration. Vous allez respirer profondément en inspirant par le nez et en expirant par la bouche, lentement. Ainsi vous allez focaliser votre attention sur l’air qui circule dans votre corps.

4. Laisser glisser les pensées

Les premières séances sont compliquées car des pensées vont vous sortir de votre concentration. Ne luttez pas contre elles, ne vous y arrêtez pas, laissez-les glisser tels des nuages, l’une chassant l’autre. Plus le temps passera, plus vous serez capable de ne plus vous laisser envahir. Votre cerveau s’entraîne alors soyez indulgent envers vous-même et ne soyez pas frustré de ce phénomène. Si une pensée revient obstinément, alors essayez de l’analyser et de méditer sur elle justement, c’est sans doute qu’elle mérite votre attention, et vous y verrez plus clair ensuite.

Dans tous les cas, reconcentrez-vous, avec l’une des méthodes pour fixer son attention.

5. Pratiquer régulièrement la méditation

Pour acquérir rapidement un bon rapport à la médiation, vous devrez être bienveillant avec vous-même, ne pas vous juger et persévérer. Cela sera possible en pratiquant quotidiennement. Chaque jour, vous devez consacrer un moment à méditer. Vous allez commencer doucement, c’est-à-dire en programmant les premières séances sur une dizaine de minutes, puis plus vous serez à l’aise et si vous en éprouvez le besoin, plus vous augmenterez votre temps de méditation. Réglez une alarme douce pour sortir de l’état méditatif, c’est important que votre esprit ne soit pas accaparé par des questions du genre : depuis combien de temps ai-je commencé ?

La méditation est vraiment un outil bien-être à la portée de tous, si vous suivez ces 5 conseils simples, vous y parviendrez. Notez que pour vous aider à méditer, il existe des applications, des écoles de méditation et bien sûr des praticiens de médecine alternative qui sauront vous guider. Alors, plus d’excuses et faites-vous du bien !

6 conseils à suivre pour votre santé

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a donné une définition de la santé qui n’a pas changé depuis 1946.

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

En 2002, lors du sommet de la Terre à Johannesburg, la santé a été associée au concept de durabilité. Ainsi l’OMS a précisé « La santé durable est un état complet de bien-être physique, mental et social atteint tout au long de la vie grâce à des conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes et à l’accès à des ressources appropriées, de qualité, utilisées de façon responsable et efficiente ». Ce qu’il faut retenir de cette définition, c’est que notre environnement et la gestion de nos ressources jouent un rôle important sur notre santé.

Cependant, quel que soit notre environnement, des actions sont incontournables pour être en bonne santé et le rester. Voici 6 conseils faciles à mettre en œuvre pour être en forme.

1. Manger mieux

Adoptez une alimentation équilibrée et responsable pour agir sur votre corps et votre esprit.

Mangez moins

Moins manger permet de réduire le travail de votre organisme et donc de moins le fatiguer. Écoutez vous, c’est-à-dire respecter vos sensations de faim et de satiété.

Évitez certains aliments, favorisez-en d’autres

Certains types d’aliments favorisent le syndrome métabolique ou syndrome de la bedaine qui est une association d’anomalies liées à la présence d’un excès de graisse à l’intérieur du ventre. Ainsi :

  • Évitez les sucres rapides car tout excès de sucre se transforme en graisse.
  • Limitez votre apport en graisses animales riches en oméga 6 comme les viandes grasses, le fromage en excès, le beurre.
  • Favorisez les aliments riches en omégas 3, comme l’huile de colza, de soja et de noix. Les omégas 3 ont un effet contraire aux omégas 6 en luttant contre les inflammations, en améliorant la fluidification du sang et en dilatant les artères.
  • Diminuez les protéines animales accentuant les anomalies cardio-vasculaires. Les viandes d’élevage industriel sont généralement pleines d’hormones et d’antibiotiques.
  • Préférez les protéines végétales présentes dans les lentilles, les haricots, le soja, les noix, les pois chiche, le quinoa ou encore le tofu.
  • Mangez des fruits et des légumes, vos meilleurs alliés santé, car ils sont riches en fibre pour un bon transit, ils ont des sels minéraux bio assimilables et des oligoéléments indispensables à notre corps.
  • Hydratez-vous car le corps, composé à 70 % d’eau, en a besoin.
  • Privilégiez ces 10 aliments pour leurs différents apports. Tantôt riches en vitamines, en fibres, en antioxydants, en nutriments, ils sont bons pour limiter les risques cardiovasculaires, les risques de diabète, pour renforcer les os, consolider le système immunitaire ou encore réduire le cholestérol : le citron, le chocolat noir, les noix et les graines, le brocoli, les avocats, l’ail, les épinards, les légumineuses, les petits fruits délicieux au goût, les graines de lin.

2. Pratiquer une activité physique quotidienne

Le sport, même doux comme la marche, agit au niveau physique et mental. Physiquement, il diminue les risques cardiovasculaires, les risques d’ostéoporose et le syndrome métabolique. Il fortifie les os, les tendons et les ligaments. Psychiquement, il diminue le stress, favorise l’estime de soi et permet une amélioration de la qualité du sommeil.

Pratiquez une activité physique entre 30 et 60 minutes par jour et votre santé vous remerciera !

3. Agir sur votre niveau de stress

Outre le sport pour agir contre le stress, votre attitude tout entière influe sur votre niveau d’anxiété. D’une manière générale : pensez positivement, voyez le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Au travail, ne vous laissez pas envahir négativement par les remarques des collègues, au contraire voyez-les comme des défis, ou encore ne leur apportez que l’importance qu’elles méritent.

Déconnectez-vous des écrans, libérez-vous de l’information en continue souvent pessimiste et anxiogène, trop facilement accessible en permanence et qui joue sur notre humeur.

Apprenez à respirer profondément, méditez même ! En un mot recentrez-vous. Prenez conscience des énergies qui animent notre corps au travers de techniques de développement personnel ou spirituel. Pensez aux médecines alternatives comme formidable outil d’équilibre mental.

4. Prendre du temps pour soi et pour les autres

Faites des activités qui vous plaisent, lisez un bon roman, écoutez de la musique, jouez avec vos enfants, vos amis ou encore massez ou faites-vous masser ! Il est essentiel de ne pas s’isoler, s’ennuyer, alors renforcez vos liens sociaux et découvrez de nouvelles personnes pour échanger, discuter, refaire le monde ! Prenez le temps de découvrir et d’apprendre de nouvelles choses. Et partagez… partagez des moments, des informations, des connaissances ou votre temps en aidant physiquement et moralement les autres. C’est une bonne occasion de renforcer votre estime de vous.

5. Dormir suffisamment

Le sommeil est réparateur, il permet de recharger les batteries. Avant de vous coucher, évitez les écrans bleus, et si possible pratiquez une activité relaxante.

Le sommeil consolide les connaissances, les capacités à mémoriser, il permet aussi à notre subconscient de faire le point. Ne dit-on pas que la nuit porte conseil ?

Quand on manque de sommeil, la production de cortisol appelé aussi hormone du stress augmente, c’est pourquoi une nuit de 8 heures est fortement conseillée, vous respectez ainsi les phases de sommeil dont votre corps a besoin. Votre journée n’en sera que meilleure. Reposé, votre humeur et votre façon d’aborder le quotidien sera facilité.

6. A faire quotidiennement

Voici des petites astuces à appliquer tout au long de votre journée :

  • Diminuez les stimulants : café, thé, boisson énergisante
  • Buvez de l’eau ou des infusions : un litre et demi par jour
  • Riez et souriez: riez de vous, riez avec les autres, laissez parler vos émotions et attendrissez-vous.
  • Levez-vous : si votre activité se passe surtout assise, pensez à vous lever et faire quelques pas régulièrement.
  • Etirez-vous : réveillez votre corps.
  • Tenez-vous droit : ainsi vous vous musclez et le poids de votre corps ne pèsera pas sur vos articulations en permanence.
  • Sortez : prenez l’air, respirer, changez de point de vue.

Prenez soin de votre corps, c’ est le seul endroit ou vous êtes obligé de vivre

Jim Rohn

Les bienfaits de la méditation

La méditation serait pratiquée par environ 70 % de la population mondiale selon l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé. Le nombre de revues sur les bienfaits de la méditation a explosé. On constate, en France depuis quelques années, que de plus en plus de pratiques de relaxation se sont banalisées comme la sophrologie, le yoga, l’hypnose, la musicothérapie, le reiki etc. La méditation, basée sur le grand principe qui consiste à poser sa respiration pour apaiser le mental, accompagne ces pratiques.

Qu’est-ce que la méditation ? Quelles sont ses différentes formes ? Et quels effets a-t-elle sur le corps et l’esprit ? C’est à ces trois questions que nous allons répondre ici.

Qu’est-ce que la méditation ?

À la base, la méditation est une pratique spirituelle venue d’Orient pour favoriser la clairvoyance, notamment pour les bouddhistes. Mais, elle a perdu de son mysticisme pour être au plus près de l’humain dans sa dimension laïque. La méditation est un entraînement de l’esprit pour aider à se libérer des pensées négatives et accéder au bien-être. Nous sommes constamment envahis de pensées, d’émotions, d’informations que nous avons des difficultés à traiter, à digérer. La méditation permet une pause de l’esprit, un lâcher prise. Petits et grands peuvent la pratiquer, il n’y a pas de contre indication excepté pour les personnes souffrant de troubles psychiatriques. Pour elles, il est conseillé de demander l’avis d’un médecin sur la forme de méditation à adopter.

Le principe consiste donc à laisser défiler les émotions et pensées sans s’y arrêter, sans leur donner d’importance. Souvent associée à la respiration et à des postures corporelles, il existe différentes méthodes de méditation, permettant ainsi à chacun de trouver celle qui lui correspondra le mieux.

Les différentes méthodes de méditation

  • La méditation en pleine conscience : Appelée aussi Mindfulness, elle a été introduite par John Kabat-Zinn, professeur de médecine à l’université du Massachusetts. Elle consiste à stabiliser les pensées en étant attentif au moment présent. Ainsi, en se concentrant, on laisse passer les pensées qui traversent notre esprit sans les laisser prendre d’emprise. On entend, plus qu’on écoute, les bruits qui nous entourent. Ils ne doivent pas retenir notre attention. On prend juste conscience de ce qui nous environne, sans s’y attacher et sans y réfléchir.
  • La méditation transcendantale : C’est une méthode de relaxation profonde hindouiste, donnant accès au développement personnel.
  • La méditation bouddhique 
    • La méditation Zazen : Venant du Japon, elle est associée à la posture du lotus pour un mariage de l’esprit et du corps.
    • La méditation Vipassana : Basée sur l’observation de la respiration et des sensations corporelles, cette méditation qui vient d’Asie du Sud-Est permet de voir clairement et en profondeur.
    • La méditation tibétaine : Pratiquée par les dalaï lamas, elle est avant tout tournée vers l’altruisme.

7 bienfaits de la méditation sur le corps et l’esprit

De nombreuses études étayent les bienfaits de la médiation sur le corps et l’esprit. Voici 7 effets positifs :

1.Diminution du stress, des risques de dépression et amélioration de la qualité du sommeil

Comme l’explique le Dr David O’Hare, un spécialiste des thérapies comportementales et cognitives, « C’est un moment privilégié, avec soi-même et son environnement, d’apaisement et de neutralisation du système nerveux stimulé par le stress ». La méditation permet d’équilibrer le système nerveux sympathique qui accélère le rythme cardiaque et le système nerveux parasympathique qui ralentit le cœur et la respiration. Lorsqu’on médite, des signes montrent le relâchement, comme les bâillements, les gargouillements du ventre, la salivation. Le ralentissement du rythme cardiaque entraîne la baisse de production de cortisol, l’hormone liée au stress.

2.Stimulation du cerveau

Des études montrent grâce à l’IRM que l’état de conscience lors de la méditation correspond à celui du sommeil profond et que parallèlement, les zones de concentration et d’attention du cerveau sont allumées. De plus, la masse de matière grise du cerveau augmente.

3.Diminution de l’obésité

Une équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle a réalisé une étude sur plus de 60 000 personnes montrant que les risques d’obésité sont moindres pour les personnes pratiquant la méditation.

4.Amélioration de la santé cardio vasculaire

La médiation permet une baisse de la pression sanguine et entraîne donc une diminution des risques de crises cardiaques et d’AVC.

5.Réduction de la douleur chronique

Des chercheurs américains ont voulu savoir si la méditation et l’hypnose pouvaient atténuer les douleurs chroniques, permettant ainsi de réduire la prise d’antalgiques. Les résultats ont été publiés dans la revue Journal of General Internal Medicine.

244 patients souffrant de douleurs suite à une maladie ou une opération ont été hospitalisés à l’University of Utah Hospital. Ils ont été répartis aléatoirement dans 3 groupes : méditation de pleine conscience, hypnose et programme d’éducation thérapeutique.

23 % des patients du groupe de médiation en pleine conscience ont rapporté une baisse de la douleur, et 29 % pour le groupe hypnose.

6.Augmentation des défenses immunitaires

Une étude, publiée dans la revue Brain, Behavior and Immunity, a été effectuée sur des personnes âgées de 55 à 85 ans pendant 8 semaines. Les résultats, après prise de sang, ont montré que les défenses anti-inflammatoires de ces personnes étaient renforcées.

7.Allègement des symptômes liés au Troubles Émotionnels Compulsifs

Une étude menée en 2018 montre des effets positifs le de la médiation sur les symptômes du TOC.

Les bienfaits de la méditation ne sont plus à prouver tant les pratiques et les études se multiplient. L’avantage de la méditation, c’est qu’elle peut être pratiquée seule, sans coach ou maître, et quotidiennement. Pour savoir comment débuter en méditation, n’hésitez pas à lire cet article ou à regarder la vidéo dédiée.

Le blocage émotionnel: Le comprendre pour le combattre

LE BLOCAGE ÉMOTIONNEL : LE COMPRENDRE POUR LE COMBATTRE

Le blocage émotionnel résulte de blessures émotionnelles vécues dans le passé. Ces blessures ont été refoulées et ne sont pas cicatrisées. Elles ont des effets inconscients qui vont agir sur nos perceptions et peuvent nous empêcher d’avancer. Les effets vont nous affecter soit de manière générale, soit dans des domaines ciblés.

Comme les causes et les conséquences sont inconscientes, il est très difficile de déceler et de résoudre un blocage émotionnel.

Qu’est-ce que le blocage émotionnel ?

Les causes du blocage

Les causes du blocage se cachent dans notre mémoire corporelle. En parallèle de notre mémoire intellectuelle, nos cellules mémorisent tout. Cette mémoire est le siège de nos ressentis passés et oubliés. Indépendante de notre volonté, elle retient tout depuis notre conception. Même si nous n’avons pas de souvenirs de notre petite enfance, ils sont pourtant bien présents dans notre mémoire corporelle. Ces souvenirs vont agir de façon inconsciente, ainsi des évènements traumatisants que notre mémoire consciente a refoulé, sont enregistrés et vont ressurgir.

Le subconscient cristallise un choc, un traumatisme comme une rupture, de la maltraitance, la perte d’un être cher, un accident, une trahison, un rejet, un échec. Le traumatisme peut même remonter à avant l’enfance, lorsque nous étions dans le ventre de votre mère. Dans tous les cas, ces blessures vont créer une barrière psychologique qui paraîtra insurmontable. Un sentiment négatif nous submerge et influe sur notre bien-être physique et psychologique. Lorsque des émotions comme la colère, la tristesse, la culpabilité, le ressentiment envers autrui sont réprimées, il y a inévitablement des effets secondaires sur le bien-être et la santé.

Les symptômes du blocage

Les symptômes arrivent généralement longtemps après le traumatisme. Puisque l’évènement perturbateur a été refoulé, les effets ressurgissent plus tard et à cause de notre mémoire corporelle, ils vont se manifester de manière inconsciente.

Les symptômes peuvent s’insinuer dans votre comportement et être présents en permanence comme une mauvaise estime de soi, une timidité excessive, des difficultés relationnelles ou un stress chronique. Mais ils peuvent être aussi très ciblés comme dans le cas des phobies : phobie des insectes, du sang, des chats, du noir ou de la nuit, etc.

Quelles sont les conséquences du blocage émotionnel ?

Les conséquences du blocage émotionnel sont multiples. Elles se manifestent par des émotions, des sentiments comme :

  • La peur de l’abandon. Vous vous sentez seul à l’intérieur, vous vous accrochez à vos relations même si elles ne sont pas forcément bonnes pour vous.
  • La dévalorisation. Ce sentiment fait que vous subissez, vous ne savez pas dire non parce que vous avez l’impression que les autres savent mieux que vous.
  • La peur d’être rejeté. Cette peur entraîne la sensation d’être à l’écart, même si ça n’est pas le cas et vous pousse parfois à vous imposer, à vous placer sur le devant de la scène alors que ce n’est pas nécessaire.
  • L’injustice. Ce sentiment va engendrer des relations conflictuelles car vous avez l’impression qu’on est injuste avec vous.
  • L’agression. La peur d’être agressé va vous pousser à être constamment sur la défensive, vous allez prendre les choses très à cœur, les appréhender comme des attaques personnelles.
  • La valeur existentiel ou la peur d’être transparent. Vous vous sentez illégitime, vous allez chercher la reconnaissance des autres à tout prix.

Pour résumer, vous n’êtes pas serein, vous vivez dans un état de stress permanent pour combler un manque.

Les conséquences sont aussi physiques car les sentiments, les ressentis qui ne vous quittent pas entraînent des maux tangibles. La colère agit sur le foie, le stress augmente les risques cardiaques, les ulcères à l’estomac, des infections urinaires…

Quelles solutions face au blocage émotionnel ?

Les solutions pour vous sortir d’un traumatisme refoulé ne sont pas aisées à mettre en place car elles vont vous demander un effort sur vous-même.

Conscientiser ses troubles

Avant toute chose, vous devrez vous écouter et vous poser les bonnes questions : pourquoi je suis triste ? pourquoi je suis en colère ? pourquoi j’ai encore accepté ça ? Pourquoi je n’ai pas pu m’imposer ? etc. N’hésitez pas à les écrire et y apporter des éléments de réponse à chaque fois que vous avancez dans votre réflexion. Partager vos questionnements avec une personne de confiance qui aura peut-être un point de vue différent et apportera un éclairage nouveau.

Vous ne devez absolument pas refouler vos émotions. Vous pouvez et devez pleurer, crier, en tout cas dire ce que vous ressentez. Tout cela dans le but de reprendre confiance en vous. Si vous laissez vos émotions s’exprimer vous pourrez mettre des mots sur vos maux et ainsi en prendre mieux conscience. C’est bien le but ici : prendre conscience des effets inconscients de votre blocage.

Se faire aider

Vous pouvez bien sûr, vous faire aider par un professionnel. Des praticiens et des pratiques aident à se libérer des traumatismes, en voici une liste non exhaustive :

  • Vous pouvez opter pour une psychothérapie. Le psychologue est un expert qui sait poser les bonnes questions de manière rassurante pour amener son patient à s’ouvrir et parler de ses blocages.
  • Vous pouvez vous tourner vers l’hypnose. Grâce à l’état d’inconscience, l’hypnotisé pourra accéder à ses problèmes affectifs refoulés.
  • La kinésiologie est aussi une pratique intéressante car les traumatismes étant liés à la mémoire corporelle, le praticien pourra lire les gestes et les mouvements du patients et les interpréter. Il obtiendra, ainsi, des informations pour traiter les maux du patient.
  • L’acupuncture vise le bon équilibre corporel et psychique du patient par l’implantation de fines aiguilles à des endroits du corps appropriés.
  • L’EFT, Emotional Freedom Technique, est une thérapie visant à diminuer les troubles émotionnels, elle s’apparente à l’acupuncture mais sans aiguille. Cette thérapie peut être pratiquée par un psychologue, un sophrologue, ou encore un magnétiseur.
  • La technique d’Identification des Peurs Inconscientes ou TIPI. Cette technique permet d’identifier les phobies, les angoisses, les inhibitions… tout ce qui est à la base d’un stress ressenti. Elle permet de réguler les émotions. Elle s’appuie aussi sur la mémoire corporelle.

Le choix du praticien vous est propre. Si vous décidez de vous faire aider, renseignez-vous sur les pratiques et choisissez-en une qui vous correspond.
https://www.youtube.com/embed/r0VTlH-YKig

Dermatite atopique chez le chien

ULCÈRE VARIQUEUX : PRÉVENIR ET TRAITER

L’ulcère variqueux se caractérise par une plaie au niveau inférieur de la jambe. Souvent située près de la malléole donc vers la cheville, cette plaie est difficile à soigner et les risques de récidive sont importants. C’est au stade le plus avancé de l’insuffisance veineuse chronique secondaire que l’ulcère variqueux apparaît. Il touche surtout les femmes de plus de 50 ans. Pas forcément douloureux au départ, il peut le devenir au cours du temps, notamment en cas de surinfection. L’ulcère variqueux est chronique puisqu’il met entre 1 mois et plusieurs années à guérir et les risques de récidives sont importants. Les conséquences physiques de l’ulcère ont un impact indéniable sur la santé psychique du malade. Vous allez comprendre pourquoi grâce à cet article. Nous verrons tout d’abord ce qu’est l’ulcère variqueux, puis nous découvrirons que l’on peut prévenir son apparition et enfin nous ferons le tour des traitements possibles.

Qu’est-ce que l’ulcère variqueux

Les causes et les conséquences physiques d’une insuffisance veineuse

Le sang dans notre corps circule dans deux sens. Il part du cœur, chargé en oxygène et nutriments, transporté par les artères vers l’ensemble de nos tissus et nos organes. Ensuite, il revient vers le cœur, chargé de déchets et de gaz carbonique, transporté par les veines. Les veines n’ont pas de fibres musculaires qui aident à propulser le sang contrairement aux artères. C’est à l’aide de la pression sur la plante des pieds et de la contraction des muscles des jambes que le sang remonte vers le cœur. Des valvules qui fonctionnent comme des clapets empêchent que le sang ne retourne vers les artères. Lorsque les valvules ne jouent pas correctement leur rôle, le sang veineux remonte mal vers le cœur, on parle alors d’insuffisance veineuse.

Cette mauvaise circulation sanguine a plusieurs causes :

  • le surpoids
  • la grossesse
  • la constipation chronique
  • la sédentarité
  • la position debout prolongée
  • les pieds plats
  • l’âge
  • l’hérédité
  • la chaleur : bain chaud fréquent, chauffage au sol
  • fractures ou traumatisme des membres inférieurs
  • le rôle des hormones sexuelles (vasodilatation)
  • la contraception orale
  • l’hormonothérapie de substitution (ménopause)
  • les vêtements trop serrés
  • les talons hauts
  • la pratique de certains sports (tennis, basket, escrime, ski alpin)
  • le soulèvement répété d’objets lourds

La pression sanguine peut entraîner des varices, la sensation de jambes lourdes, la froideur dans les mains et les pieds, des crampes mais aussi des troubles plus sérieux comme la phlébite ou thrombose veineuse, un eczéma variqueux, un oedème et, ce qui nous intéresse ici, un ulcère variqueux.

En stagnant, du liquide fuit des veines et abîme la peau autour. Un oedème se forme et suite à un eczéma variqueux ou un choc ou encore une égratignure, une écorchure, un ulcère se forme. Il prend la forme d’une plaie suintante. Comme le temps de cicatrisation est long, la plaie peut se surinfecter et creuser profondément dans la peau, voire jusqu’à l’os.

L’impact psychique des conséquences physiques

Le patient doit admettre que la guérison sera longue. Il doit accepter de vivre avec les nombreuses restrictions qui lui sont imposées et qui vont engendrer des changements dans sa vie quotidienne comme ne plus pouvoir rester debout ou assis de manière prolongée dans les transports, au restaurant, au travail, dans ses loisirs. Les gènes, les inconforts, la douleur sont autant de facteurs qui limitent les interactions sociales et qui isolent. Ils peuvent parfois être une source d’anxiété et mener à la dépression. Les conséquences physiques impactent de manière significative l’humeur et le moral. Même si l’ulcère n’est pas visible, le bas de contention ou le pansement peuvent l’être. Ils sont parfois souillés et dégagent de mauvaises odeurs. Le patient peut éprouver de la colère. Son humeur et son moral auront une répercussion sur son entourage qui peut ressentir un épuisement émotionnel, un défaut d’empathie et mener à l’isolement. Une baisse de la qualité de vie, surtout si la douleur entraîne une perte de mobilité, peut mener à l’anxiété et la dépression.

Prévenir l’insuffisance veineuse

A cause des conséquences désastreuses de l’ulcère, tant au plan physique que moral, il est important de prévenir l’insuffisance veineuse. Une bonne hygiène de vie participe à une circulation sanguine optimale. Ainsi, l’activité physique en stimulant les muscles des jambes et la plante des pieds, favorise la remontée du sang vers le cœur. Privilégiez les sports sollicitant le mollet comme la marche, la danse, le vélo. Soignez votre alimentation. Elle doit être saine et équilibrée pour éviter le surpoids et apporter à votre corps les nutriments dont il a besoin.

Si vous avez déjà une mauvaise circulation sanguine, vous pouvez dormir les jambes légèrement surélevées. Vous devez éviter les sources de chaleur : les bains chauds, le sauna, l’exposition prolongée au soleil, le chauffage par le sol. Le tabac et les vêtements serrés sont aussi à proscrire. Prendre l’avion peut être un facteur aggravant.

Il est important de consulter un médecin en cas de doute d’insuffisance veineuse. Il fera le diagnostic nécessaire aux traitements à mettre en œuvre.

Les traitements contre l’ulcère variqueux

Le diagnostic

C’est bien sûr le médecin qui détermine le diagnostic, vous orientera vers un phlébologue ou un angiologue. Voici les examens qui peuvent être réalisés :

  • Un bilan sanguin, utile pour rechercher des problèmes vasculaires.
  • Un électrocardiogramme pour chercher si une insuffisance cardiaque est à l’origine d’œdèmes des membres inférieurs.
  • Des tests épicutanés pour évaluer la sensibilisation à un allergène, surtout en cas d’eczéma ou d’intolérance à un produit ou à un pansement.
  • Une échographie doppler veineuse pour repérer les veines défectueuses et confirmer ou infirmer l’atteinte veineuse.
  • La pression transcutanée en oxygène afin de déterminer les chances de guérison de l’ulcère.
  • Une biopsie cutanée pour affiner le diagnostic et exclure une éventuelle tumeur ou vasculite.

Traitements chirurgicaux

Il existe deux techniques chirurgicales pour condamner la veine responsable de l’ulcère veineux. La première est la technique du stripping. Elle consiste à retirer une veine superficielle dilatée ou porteuse d’une insuffisance veineuse. Cette méthode est assez invasive et se déroule sous anesthésie générale. Le second type de chirurgie consiste à brûler la veine au laser. Moins invasive, elle se pratique sous anesthésie locale.

Traitements locaux et médicamenteux

Un traitement local est prodigué par une infirmière, ou par soi-même en fonction de l’évolution de l’ulcère. La plaie est nettoyée plusieurs fois par semaine au savon et à l’eau ou à la bétadine ou autre antiseptique en cas d’infection. Un nettoyage en profondeur en retirant les débris fibreux, ou détersion, peut s’avérer nécessaire.

Les soins sont complétés par la pose d’un pansement adapté, par exemple :

  • pansements gras si la plaie est sèche,
  • pansements absorbants (hydrocellulaires, alginates) en cas d’exsudation,
  • pansements hémostatiques (alginates) en cas d’écoulement de sang,
  • pansements à l’argent en cas de surinfection.

Le patient doit ensuite porter des bas de contention pendant plusieurs mois. Les statistiques montrent que plus de 95% des patients portant une contention élastique guérissent. Mais, le bandage doit être bien adapté et correctement posé et pour être efficace. Il est conseillé de faire appel à un professionnel.

Une autre forme de traitement est le système TPN (Thérapie par pression négative). C’est un système d’aspiration et de détersion pour améliorer la circulation grâce à une « régénération tissulaire ». Cette thérapie doit être pratiquée par un professionnel de la santé.

Les médicaments prescrits par un médecin agissent sur tout le système vasculaire, mais ne dispense pas des traitements locaux.

Traitement alternatif

Pour améliorer votre circulation sanguine, pour aider votre corps et votre esprit à accepter et combattre cette situation difficile et/ou pour soulager votre douleur, vous pouvez aussi faire appel à la médecine alternative. Le magnétiseur accompagne les personnes souffrant de mauvaise circulation sanguine en rééquilibrant l’ énergie du corps. Il soulage la douleur causée par la plaie en présentiel, ou à distance à l’aide d’une photo. Il aide à lutter contre l’anxiété et l’état dépressif. En un mot, il peut améliorer votre qualité de vie lorsque vous traversez cette épreuve.

Pour conclure, l’ulcère variqueux, cause d’un déficit veineux, a des conséquences physiques et psychiques qui nuisent considérablement à la qualité de vie. Prenez soin de vous et n’hésitez pas à lire 6 conseils pour rester en bonne santé.

Personnes toxiques: Les reconnaître pour les éviter

PERSONNES TOXIQUES: LES RECONNAÎTRE, ET LES ÉVITER

Nos relations avec les autres sont déterminantes dans notre vie quotidienne. Que cela soit en famille, au travail, dans le cercle amical ou amoureux, ou encore virtuellement. Les échanges sont primordiaux pour se construire, évoluer, avancer. Alors si d’aventure, une de vos relations s’avère être toxique, c’est toute votre vie qui sera impactée. Une substance toxique nous empoisonne, il en va de même pour une personne. C’est pourquoi, il est important de savoir reconnaître une relation toxique et de savoir s’en détacher.

Reconnaître une personne toxique

Le comportement d’une personne toxique

D’abord, il faut bien comprendre qu’une personne n’est pas forcément toxique avec tout le monde, c’est surtout la relation qu’elle va entretenir avec vous qui va l’être. Ainsi, une personne toxique ne sait pas obligatoirement qu’elle l’est, la plupart du temps elle ne le fait pas exprès.

Généralement, une personne toxique se sent mal dans sa peau. Elle a une faible estime d’elle, se sent vulnérable et développe un sentiment d’infériorité. C’est une personne envieuse, capricieuse, arrogante qui se pose en victime. Elle va critiquer, dénigrer, se plaindre constamment, parler de ses problèmes en boucle. Elle ne se remettra jamais en question et n’essaiera pas de s’améliorer, parce que de toute façon c’est de la faute des autres. Elle juge d’une manière supérieure, joue les détracteurs en rabaissant systématiquement ce que font les autres.

Cas particulier : le pervers narcissique

Le pervers narcissique est extrêmement dangereux. Il est atteint d’un double trouble de la personnalité : le trouble de la persécution et le trouble narcissique. Souffrant d’un grand sentiment d’infériorité, il va se valoriser en dévalorisant l’autre. Il s’agit le plus souvent d’un homme. Il a besoin d’être admiré et se donne un air supérieur. Il manipule ses proches et n’en ressent aucune culpabilité. Les causes de la perversion narcissique sont complexes et pourraient remonter à l’enfance, ou encore résulter d’un problème génétique ou neurobiologique. Rien n’est prouvé pour le moment.

Le comportement d’une personne toxique va influer sur notre propre comportement, souvent de manière inconsciente.

Les risques d’une relation toxique

La relation est toxique car elle va générer une grande source de stress. L’angoisse a une répercussion directe sur la santé. Elle augmente les risques de maladies cardiaques et d’hypertension artérielle. Le stress agit sur le taux de cholestérol et le diabète et peut provoquer un ulcère à l’estomac. Sous l’emprise d’un pervers narcissique, on peut observer une confusion mentale avec une perte de rationalité des actes.

Comment sortir d’une relation toxique

S’écouter, analyser son comportement face à une personne toxique

Face à un comportement toxique, votre corps va réagir physiquement. Soyez attentif à ce qu’il vous dit. Si en présence d’une personne ou même à l’idée de voir cette personne, vous êtes agité ou tendu, vous avez des tremblements dans les jambes, vous avez des maux de ventre, vous baillez à l’excès, c’est sans doute que cette personne est toxique pour vous.

Tenez compte aussi de ce que vous ressentez, de la manière dont vous vous comportez face à la violence psychique que vous subissez. Les personnes toxiques absorbent énormément d’énergie ce qui induira pour vous une grande fatigue, des troubles du sommeil, une perte de concentration et de mémorisation, une hyperémotivité avec des signes d’agressivité.

Tout cela va agir sur l’estime de vous, vous n’oserez pas répondre aux critiques, vous risquez de vous isoler, vous allez culpabiliser et vous dévaloriser, n’attendez pas d’être dans un état dépressif pour réagir. Si les violences psychiques que je viens de décrire s’accompagnent de violences verbales ou physiques, il est plus que temps de reprendre le dessus.

Réagir face à une personne toxique

Pour ne pas sombrer face à une personne toxique, il faudra conscientiser. C’est-à-dire prendre conscience de tout ce que je vous ai dit avant. Vous vous sentez mal, alors cherchez pourquoi. Ensuite, lorsque la cause est identifiée, agissez sur votre estime, boostez l’image que vous avez de vous. Dites-vous que vous êtes une personne à part entière avec des opinions, des envies. Dites-vous que vous pouvez agir, ne pas tout accepter par amour ou parce que vous êtes dans un lien hiérarchique. Vous devez vous affirmer en tant que personne douée de raison. Il est possible qu’on vous ait appris, dans votre enfance notamment, à respecter les autres, ce qui est une bonne chose. Mais le respect commence par soi-même, vous devez aussi vous faire respecter. Il vous faudra aussi rechercher d’autres relations, vous ouvrir et ne surtout pas vous isoler. La difficulté est de faire la distinction entre ce qui relève de l’émotion et de la raison. Vous devez apprendre à juger une situation qui vous fait du mal en bannissant le côté émotionnel. Peut-être que pour franchir ces étapes vous aurez besoin d’aide : un véritable ami, un thérapeute ou encore grâce à la médecine alternative.

Quand vous aurez cheminé, la solution unique qui s’imposera à vous sera de rompre la relation. Dans le domaine professionnel, c’est évidemment délicat, il vous faudra trouver des solutions d’évitement, peut-être faire appel à des collègues. Dans la sphère privée, il faudra accepter de ne plus voir un ami, un parent, son conjoint.

Lorsque que vous aurez réussi à vous détacher totalement de l’emprise toxique, vous éprouverez un immense soulagement. Mais il peut y avoir un après… Tout dépend du temps qu’aura duré la relation, de la manière dont vous avez gérer la rupture, du travail accompli pour rehausser votre estime. Il est possible qu’ensuite vous ressentiez un sentiment de perte, de culpabilité de ne pas avoir réagi plus tôt, ou encore des regrets en vous disant « oui mais il/elle était gentille quand même… » Peut-être manquerez-vous de confiance lors de vos prochaines rencontres. Si vous vous sentez fragile, n’hésitez pas à consulter, comme je vous l’ai déjà conseillé.

Pour conclure, je rappellerai ce que j’ai dit avant : une personne n’est pas forcément toxique avec tout le monde, c’est la relation qu’elle entretient qui peut l’être. En gardant cela à l’esprit, veillez vous-même à ne pas être toxique avec une personne… inconsciemment bien-sûr.

Comment être en bonne santé et le rester ?

6 Conseils à suivre

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a donné une définition de la santé qui n’a pas changé depuis 1946.

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

En 2002, lors du sommet de la Terre à Johannesburg, la santé a été associée au concept de durabilité. Ainsi l’OMS a précisé « La santé durable est un état complet de bien-être physique, mental et social atteint tout au long de la vie grâce à des conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes et à l’accès à des ressources appropriées, de qualité, utilisées de façon responsable et efficiente ». Ce qu’il faut retenir de cette définition, c’est que notre environnement et la gestion de nos ressources jouent un rôle important sur notre santé.

Cependant, quel que soit notre environnement, des actions sont incontournables pour être en bonne santé et le rester. Voici 6 conseils faciles à mettre en œuvre pour être en forme.

1. Manger mieux

Adoptez une alimentation équilibrée et responsable pour agir sur votre corps et votre esprit.

Mangez moins

Moins manger permet de réduire le travail de votre organisme et donc de moins le fatiguer. Écoutez vous, c’est-à-dire respecter vos sensations de faim et de satiété.

Évitez certains aliments, favorisez-en d’autres

Certains types d’aliments favorisent le syndrome métabolique ou syndrome de la bedaine qui est une association d’anomalies liées à la présence d’un excès de graisse à l’intérieur du ventre. Ainsi :

  • Évitez les sucres rapides car tout excès de sucre se transforme en graisse.
  • Limitez votre apport en graisses animales riches en oméga 6 comme les viandes grasses, le fromage en excès, le beurre.
  • Favorisez les aliments riches en omégas 3, comme l’huile de colza, de soja et de noix. Les omégas 3 ont un effet contraire aux omégas 6 en luttant contre les inflammations, en améliorant la fluidification du sang et en dilatant les artères.
  • Diminuez les protéines animales accentuant les anomalies cardio-vasculaires. Les viandes d’élevage industriel sont généralement pleines d’hormones et d’antibiotiques.
  • Préférez les protéines végétales présentes dans les lentilles, les haricots, le soja, les noix, les pois chiche, le quinoa ou encore le tofu.
  • Mangez des fruits et des légumes, vos meilleurs alliés santé, car ils sont riches en fibre pour un bon transit, ils ont des sels minéraux bio assimilables et des oligoéléments indispensables à notre corps.
  • Hydratez-vous car le corps, composé à 70 % d’eau, en a besoin.
  • Privilégiez ces 10 aliments pour leurs différents apports. Tantôt riches en vitamines, en fibres, en antioxydants, en nutriments, ils sont bons pour limiter les risques cardiovasculaires, les risques de diabète, pour renforcer les os, consolider le système immunitaire ou encore réduire le cholestérol : le citron, le chocolat noir, les noix et les graines, le brocoli, les avocats, l’ail, les épinards, les légumineuses, les petits fruits délicieux au goût, les graines de lin.

2. Pratiquer une activité physique quotidienne

Le sport, même doux comme la marche, agit au niveau physique et mental. Physiquement, il diminue les risques cardiovasculaires, les risques d’ostéoporose et le syndrome métabolique. Il fortifie les os, les tendons et les ligaments. Psychiquement, il diminue le stress, favorise l’estime de soi et permet une amélioration de la qualité du sommeil.

Pratiquez une activité physique entre 30 et 60 minutes par jour et votre santé vous remerciera !

3. Agir sur votre niveau de stress

Outre le sport pour agir contre le stress, votre attitude tout entière influe sur votre niveau d’anxiété. D’une manière générale : pensez positivement, voyez le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Au travail, ne vous laissez pas envahir négativement par les remarques des collègues, au contraire voyez-les comme des défis, ou encore ne leur apportez que l’importance qu’elles méritent.

Déconnectez-vous des écrans, libérez-vous de l’information en continue souvent pessimiste et anxiogène, trop facilement accessible en permanence et qui joue sur notre humeur.

Apprenez à respirer profondément, méditez même ! En un mot recentrez-vous. Prenez conscience des énergies qui animent notre corps au travers de techniques de développement personnel ou spirituel. Pensez aux médecines alternatives comme formidable outil d’équilibre mental.

4. Prendre du temps pour soi et pour les autres

Faites des activités qui vous plaisent, lisez un bon roman, écoutez de la musique, jouez avec vos enfants, vos amis ou encore massez ou faites-vous masser ! Il est essentiel de ne pas s’isoler, s’ennuyer, alors renforcez vos liens sociaux et découvrez de nouvelles personnes pour échanger, discuter, refaire le monde ! Prenez le temps de découvrir et d’apprendre de nouvelles choses. Et partagez… partagez des moments, des informations, des connaissances ou votre temps en aidant physiquement et moralement les autres. C’est une bonne occasion de renforcer votre estime de vous.

5. Dormir suffisamment

Le sommeil est réparateur, il permet de recharger les batteries. Avant de vous coucher, évitez les écrans bleus, et si possible pratiquez une activité relaxante.

Le sommeil consolide les connaissances, les capacités à mémoriser, il permet aussi à notre subconscient de faire le point. Ne dit-on pas que la nuit porte conseil ?

Quand on manque de sommeil, la production de cortisol appelé aussi hormone du stress augmente, c’est pourquoi une nuit de 8 heures est fortement conseillée, vous respectez ainsi les phases de sommeil dont votre corps a besoin. Votre journée n’en sera que meilleure. Reposé, votre humeur et votre façon d’aborder le quotidien sera facilité.

6. A faire quotidiennement

Voici des petites astuces à appliquer tout au long de votre journée :

  • Diminuez les stimulants : café, thé, boisson énergisante
  • Buvez de l’eau ou des infusions : un litre et demi par jour
  • Riez et souriez: riez de vous, riez avec les autres, laissez parler vos émotions et attendrissez-vous.
  • Levez-vous : si votre activité se passe surtout assise, pensez à vous lever et faire quelques pas régulièrement.
  • Etirez-vous : réveillez votre corps.
  • Tenez-vous droit : ainsi vous vous musclez et le poids de votre corps ne pèsera pas sur vos articulations en permanence.
  • Sortez : prenez l’air, respirer, changez de point de vue.