Soulager les brûlures : Soins Naturels et Coupeur de Feu

Une brûlure est par définition une « lésion de la peau ou des muqueuses provoquée par leur exposition à une chaleur intense ou le contact avec un agent physique ou chimique ». Elle peut donc être interne ou externe. La plupart des brûlures sont occasionnées lors d’accidents domestiques, du travail ou au cours des loisirs… La radiothérapie peut aussi engendrer une sensation de brûlure.

La souffrance, physique et psychique, dépend donc de la gravité de la brûlure et de la capacité de chacun à la gérer. À la lecture de cet article, vous apprendrez quels sont les critères permettant d’évaluer la gravité des brûlures et donc de leur prise en charge, et vous découvrirez que les symptômes peuvent être soulagés à l’aide de soins naturels et/ou d’un coupeur de feu.

Evaluer la gravité des brûlures

La gravité de la brûlure dépend de plusieurs critères qui sont à considérer dans leur ensemble.

La taille

Plus la taille de la brûlure est conséquente, plus les répercussions sur l’organisme sont importantes. En effet, la brûlure peut engendrer une douleur, un œdème, une déshydratation, une hyperthermie, des vomissements et des maux de têtes. Chacun de ces symptômes en fonction de leur intensité peut conduire à alerter le médecin. Il en va de même lorsque la brûlure dépasse 10 % de la surface du corps. Pour estimer cette surface, on prend comme étalon la main, doigts joints, qui représente 1 % de la surface corporelle.

La profondeur

On parle ici de degrés de brûlure. Il arrive fréquemment qu’une même brûlure ait plusieurs degrés.

  • Brûlure au premier degré : La peau est rouge, douloureuse, sèche et gonflée. C’est la surface de l’épiderme qui est touchée, comme en cas de coup de soleil. Ce type de brûlure guérit spontanément en quelques jours.
  • Brûlure superficielle au second degré : On constate les mêmes symptômes que pour la brûlure au premier degré mais avec la présence de phlyctènes, ou cloques. La couche profonde de l’épiderme est brûlée donc la guérison prendra d’une dizaine de jours à 3 semaines.
  • Brûlure profonde au second degré : Les cloques ont éclaté et le derme est blanc car les vaisseaux sanguins sont détruits et le sang ne circule plus. La douleur est faible ce qui prouve que les nerfs sont brûlés. Cette brûlure nécessite de contacter un médecin au plus vite.
  • Brûlure au troisième degré : La peau nécrosée, d’apparence cartonnée, est dure. Elle peut être blanche ou brune. La douleur est intense à la périphérie et faible au niveau même de la brûlure. Les vaisseaux sanguins et les terminaisons nerveuses sont détruits. La brûlure profonde peut toucher les muscles et entraîner des infections. Il faut contacter les urgences immédiatement

La localisation

La gravité dépend aussi de l’endroit où le corps a été brûlé. Ainsi sur le cou, le visage, la tête et donc les cheveux, il y aura un impact esthétique. Sur les organes génitaux, le risque d’infection lié à des problèmes pour uriner est à considérer. Les brûlures peuvent porter atteinte à la respiration, à l’alimentation ou entraîner un déficit fonctionnel en touchant les articulations, comme la main où la peau est très fine.

Les circonstances

S’agit-il de brûlures chimiques, électriques ? De brûlures internes, externes ? Combien de temps a duré l’exposition ? Qui est brûlé : un enfant, une personne âgée ? Ces questions permettent d’évaluer la gravité de la brûlure.

Soulager les symptômes de la brûlure

Immédiatement après une brûlure externe

Le premier geste est d’appliquer la méthode du Cooling. La technique consiste à faire couler un filet d’eau durant 5 à 15 minutes à une température comprise entre 10°C et 20°C au-dessus de la plaie. Ainsi l’eau, en ruisselant sur la brûlure, permet de limiter sa progression et a un effet antalgique. Il ne faut pas appliquer de glace ni de corps gras.

Si la brûlure semble grave, quelques gestes peuvent être utiles : appeler le samu ou le médecin, enlever les vêtements s’ils sont en coton, laisser les vêtements synthétiques qui ont fondu sur la peau,  couvrir la blessure avec un linge propre, couvrir la personne pour éviter un choc thermique, l’allonger si besoin.

Immédiatement après une brûlure interne

Due à l’ingestion de substances dangereuses, les brûlures internes représentent 30 % des accidents domestiques. Il faut immédiatement prévenir le SAMU. Il ne faut ni vomir ni boire, même du lait !

Les soins naturels après une brûlure ou en cours de radiothérapie

Des traitements naturels contre la douleur et/ou pour favoriser la cicatrisation existent et aident aussi bien pour les brûlures au sens strict du terme que pour les radiodermites. La radiothérapie, pour lutter contre le cancer, provoque une sensation de brûlure notamment au contact des vêtements. La radiodermite ressemble à un coup de soleil car elle provoque les mêmes symptômes mais est en réalité une inflammation de la peau. À cause des rayons ionisants, elle est rouge, gonflée, sèche, elle peut peler et elle est très sensible à la douleur. Les symptômes cessent généralement une quinzaine de jours après la dernière séance.

Pour participer à la cicatrisation et à l’hydratation de la peau en cas de radiodermite, de brûlures au premier degré et superficielles au second degré, il existe un certain nombre de soins naturels en application locale. C’est le cas de l’huile essentielle de lavande aspic, de l’aloe vera, des crèmes émollientes non grasses, des huiles essentielles radioprotectrices pures. Pour lutter contre la douleur, le macérat de millepertuis est efficace. L’oligothérapie en coupeur de feu agit aussi bien sur les brûlures externes de premier et second degré que sur la radiodermite. Il soulage la douleur mais pas les symptômes tels que rougeurs, œdèmes, cloques…

Pratique non reconnue par la médecine, sa renommée s’appuie sur les nombreux témoignages positifs que l’on peut lire, notamment dans l’article de Paris Match publié le 22 janvier 2020. Les témoins sont aussi bien des patients que des professionnels de la santé qui soit pratiquent en parallèle de leur métier le coupe feu, soit constatent les effets de cette technique. Le barreur de feu intervient immédiatement après la brûlure pour stopper la douleur et sa propagation mais aussi lorsque la douleur persiste après les traitements. Il ne faut pas hésiter à demander l’avis de son médecin, qui même s’il ne le propose pas, ne sera certainement pas contre car cette méthode est largement éprouvée. Ainsi, une étude menée en octobre 2017 au centre Lucien Neuwirth à Saint-Priest-en-Jarez (Auvergne-Rhône-Alpes) dévoile que sur 500 patients suivis pour un cancer du sein ou de la prostate, 50 % d’entre eux ont consulté un coupeur de feu pendant la radiothérapie. On peut donc légitimement penser que ce pourcentage s’applique sur l’ensemble du territoire et à l’ensemble des patients en radiothérapie.

Les brûlures graves sont douloureuses et impactent à jamais la vie d’après… Malheureusement, certaines brûlures sont inévitables…alors que d’autres, en faisant preuve de prudence, le sont. Alors un seul mot d’ordre : ne pas jouer avec le feu !

 

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